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Maboulapanam
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31 octobre 2006

EN PASSANT PAR LA...

Ah, la Lorraine ! Une fois n'est pas coutume, nous allons rendre un petit hommage à cette région tant méconnue et si injustement raillée.

Certes, elle porte les séquelles indélébiles des guerres mondiales qui ont défiguré ses paysages. "Maginot, tu pouvais pas la foutre ailleurs ta ligne !" dira d'ailleurs un pêcheur du coin. Le fait est aussi qu'elle traîne toujours son glorieux passé industriel et minier comme un boulet, et des villes comme Forbach sont loin de faire rêver !

Mais la Lorraine n'est-elle pas également cette région dont le nom enchanteur a bercé notre enfance : "En passant par la Lorraine...", seulement voilà il ne s'agissait que d'y passer (surtout pas d'y séjourner, oh ça va pas non ?), qui plus est avec des sabots : bref, rien de vraiment sexy. Et ce plat, si simple et au goût si savoureux, n'est-il pas de ceux que l'on mange aujourd'hui encore sans se lasser, à tout moment de la journée : ah la bonne vieille quiche !

Enfin sortons de ces nombreux clichés, et brûlons toutes les images d'Epinal qui nous viennent à l'esprit. Car nous voulons ici saluer la Lorraine pour son grand apport à l'identité de notre beau pays, tout en conservant une singularité si attachante. Berceau traditionnel, elle veut résolument se tourner vers l'avenir et nous l'encourageons dans cette démarche. Le renouveau que nous évoquons là est en effet plus que palpable, depuis la culture (bientôt Metz aura son Centre Pompidou, rendez vous compte) jusque dans le sport : le basket, comme le foot, se portent au mieux à Nancy (OK l'OL a gagné dernièrement, mais Lyon n'est-il pas le roi incontesté du jongle ?).

Dès l'année prochaine, le TGV Est nous jettera au coeur des Vosges sans qu'on ait eu le temps de mettre l'anorak : "oh super, ça pèle à mort et on y voit rien dans ce brouillard". Alors Parisiens, sortez-tous de vos tranchées, et réveillez la bête qui sommeille en vous : pour un peu on s'y croirait, "et la Madelon, vient nous servir à boire..."

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Commentaires
P
vous avez raison, mon bon ChoCho : l'épicier lorrain cultive une sorte de prudence qui doit être un héritage historique de la défiance envers l'envahisseur. Un commerce est comme un pays, on le défend contre les mauvaises intentions, et prendre cette photo a pu à ses yeux relever de l'acte d'espionnage. Quel beau trophée alors !<br /> <br /> Quant à vous Monsieur FonFon vous avez aussi raison, votre propos n'a rien à voir avec le sujet !
F
Et Vive l'Ile de France Indépendante!!!!<br /> Je sais ça n'a rien à voire mais c'est sorti tout seul.
C
Monsieur Moubala : vous passez, trop facilement, sous silence la bonhommie légendaire des épiciers lorrains exilés à la capitale. Le changement de climat sans doute...
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